AMERTUME

AMERTUME

Celle que j’avais pour seule amie.

Celle que j’appellais ma mie.

Celle en qui je me suis confié,

S’est retirée, s’en est allée.

-

J’étais sous la main de l’adversaire.

J’étais le jouet, le pantin de sa colère.

La douleur était dans tous mes os.

Mon coeur ne trouvait pas de repos.

-

Je me sentais seul et abattu.

C’était le vide, j’étais perdu.

Mon corps à la douleur était donné.

Je n’avais personne pour me réconforter.

-

Le Juste avait fait venir contre moi,

La souffrance, le deuil et l’effroi.

Mais IL m’a permis que la tête, je relève.

IL ma donné la force pour que je me lève.

-

Dans mon cœur, IL a allumé un feu.

IL m’a mis un collyre dans les yeux.

Devant Lui, j’ai répandu mes entrailles,

Pour qu’en moi ; sa divinité travaille.

-

Maurice Verlet