LA CRAINTE

LA CRAINTE

Si à combattre mon être ressent de la fatigue;

Ma foi est comme face à la mer : la digue.

Ainsi des assauts inlassables de l’ennemi

J’en sors vainqueur, et Dieu ; je psalmodie

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Si parfois, par l’adversaire, je suis secoué,

C’est à la grâce de Dieu que je m’en remets.

De Lui, mon esprit a reçu la manumission,

Et par la foi, mon âme a acquis la libération.

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Alors pourquoi laisser le doute s’installer

Et la crainte du châtiment ; s’incruster.

Puisque par l’œuvre du Seigneur ; Jésus

De la grâce de Dieu, je suis parfaitement vêtu

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Pour vaincre, il faut être vraiment très fort

Mais Dieu renforce ; l’âme, l’esprit et le corps.

Ainsi pourvu, je gagnerai de grandes batailles

Ne laissant pas l’ennemi s’infiltrer par des failles.

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Maurice Verlet