L’EPEE DE L’ESPRIT

L’EPEE DE L’ESPRIT

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Une brebis égarée, qui va imprudemment paître,

Sur les bords d’une falaise, par les eaux minée,

Peut en un instant, dans la mer, disparaître.

Il en est de même d’une âme non pardonnée.

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Jésus, Tu as percé mon cœur avec l’épée de l’esprit.

Mais au lieu de me donner la mort, j’ai reçu la vie.

Merci Seigneur de m’avoir dans Ton amour repris,

Et ainsi, m’avoir permis d’être jusqu’au ciel ravi.

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Tu m’as visité dans ma grande solitude ;

Je sais que tu es le plus sûr des protecteurs ;

Tu as brisé, avec puissance, les chaînes de ma servitude,

C’est pourquoi, je peux T’appeler mon Seigneur.

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Le désir de mon âme, c’est de faire Ta volonté.

Elles ne sont pas à leurs termes Tes compassions.

Chaque jour, mes pensées s’élèvent jusqu’à Ta royauté.

Ta parole éclaire mon âme et me montre Ta passion.

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Seigneur ! J’aime la vérité de Ta sainte parole.

Car elle me révèle vraiment qui je suis.

Je sais que dans Ta création, j’ai à jouer un rôle.

Obéir à Tes préceptes, voila le but que je poursuis.

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Je ne suis qu’un simple vase de terre,

Qui ressemble à n’importe quel récipient.

Mais c’est de moi, pauvre homme que Tu Te sers,

Et tu m’apprends, avec amour, que je dois être patient.

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Seigneur, Tu as donné à ma vie un nouveau sens,

Depuis qu’à mon cœur, Tu T’es manifesté.

Je suis dirigé par Ta sainte présence.

Et mon âme a retrouvée, en Toi, sa liberté.

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Maurice Verlet